Et dans les matchs comme aujourd'hui, si des Gud et MFP peuvent autant briller, c'est je pense en bonne partie par sa simple présence sur le terrain et la tactique adverse mise en place pour le bloquer.
Les notes de la team pour Lille-Sturm Graz [J.06 de la phase de poule de la LDC] :
Nathan Gourdol et Hervé Penot, à Villeneuve d'Ascq de L'ÉQUIPE a écrit :
Les notes de Lille-Sturm Graz : Bakker s'est adapté, Bouaddi s'est troué
En position d'ailier droit, l'habituel latéral Mitchel Bakker s'est offert son premier but en Ligue des champions lors de la victoire de Lille face au Sturm Graz mercredi (3-2). Ayyoub Bouaddi, lui, est l'auteur de deux erreurs sur les buts autrichiens.
la note moyenne Lille 5,18
Chevalier 5
Il ne pouvait pas grand-chose sur les deux buts autrichiens. Et on ne peut pas dire non plus qu'il ait fini sa soirée surmené. Un match frustrant certainement pour le tout récent appelé chez les Bleus.
Alexsandro 6
Longtemps solide derrière, il a raté d'un poil l'interception du centre sur le deuxième but. Il s'était auparavant imposé physiquement et n'a pas hésité à amener du danger devant avec quelques montées solides. Une attitude de leader.
B. Diakité 4
Il a du mal à se situer sur le deuxième but autrichien et n'a pas affiché une immense sérénité derrière, à l'image d'un dégagement raté qui aurait pu finir dans le but lillois. En difficulté sur les mouvements adverses en deuxième.
Bakker 6
Dans une inhabituelle place d'ailier droit en faux pied, un nouveau coup de Bruno Genesio, le latéral gauche néerlandais a pu utiliser l'extérieur de son pied gauche pour signer le 2-0 (45e + 2). En dehors de cela, il ne s'est pas caché avec d'autres tentatives (55e, 71e) et n'a pas hésité à dézoner pour ouvrir des espaces à Meunier. Averti pour une charge sur Lavalée (74e), puis remplacé par Hakon HARALDSSON (80e), qui marque sur son deuxième ballon (81e).
Ismaily 5
De retour comme titulaire, il a été longtemps en vue, notamment offensivement, mais a fini la première période fatigué, ce qui lui a peut-être valu cette balle en touche qui a précédé le premier but autrichien. Remplacé par Gabriel GUDMUNDSSON (68e), toujours aussi actif.
Meunier 6
Peu ennuyé défensivement, il s'est montré très intéressant à la fois sur son côté ou dans ses pénétrations axiales. Sans un faux rebond, il aurait même pu offrir une passe décisive à David en première période.
André 6
Pourtant sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune, le capitaine a été l'un des seuls à être au rendez-vous dans l'intensité. Précieux sous pression, c'est lui qui provoque l'ouverture du score avec une récupération plein axe. Hormis un petit creux en début de seconde période, il a été constant à la récupération comme à la relance.
Bouaddi 3
Pourtant si constant et presque parfait jusqu'ici dans cette campagne de Ligue des champions, le gamin s'est troué contre les Autrichiens. Il se rate sur le centre de Chukwuani et permet à Kiteshvili de marquer le but de l'espoir (45e + 4), puis se fait subtiliser le ballon par Boving, passeur décisif sur l'égalisation (47e). Dans les duels, ce n'était pas ça du tout (3 gagnés sur 10 disputés, 4 dribbles mais aucun réussi). Remplacé en premier, par Ngal'ayel MUKAU (56e).
Cabella 5
Le Corse avait des fourmis dans les jambes, et l'a montré d'entrée, en étant le moteur des actions les plus chaudes (5e, 14e, 20e, 25e), même s'il a parfois manqué de précision. Il est à l'origine du deuxième but, puisque son contrôle un peu trop long est prolongé par un défenseur et atterrit sur Bakker. Il a perdu de son influence ensuite. Remplacé par Matias FERNANDEZ-PARDO (68e).
J. David 5
Pourtant dans une période faste, le Canadien était déréglé. Il a eu un déchet inhabituel sur des contrôles et certaines remises, et n'a pas été clinique sur ses occasions les plus franches : il reprend avec son mollet un centre en retrait en or de Thomas Meunier (30e), et son tir enroulé passe à côté (61e). Mais il décale bien Haraldsson sur le but de la victoire (81e).
Sahraoui 6
Le Norvégien a pu étaler sa panoplie de dribbleur et a fait des différences considérables. Si le VAR a annulé le penalty qu'il était allé chercher (16e) et si David a gâché une action qu'il avait initiée (30e), il a signé son premier but avec le LOSC d'une belle frappe croisée (37e). Encore des éclairs après la pause, avec des ballons intéressants vers Bakker (71e) et David (78e). Remplacé par Mohamed BAYO (81e).
Genesio l'entraîneur 6
la note moyenne Sturm Graz 4,55
Khoudiakov (4), Johnston (4), Geyrhofer (4), Wüthrich (4), Lavalée (4), Chukwuani (5), Gorenc Stankovic (4) (cap.), Kiteichvili (6), Yalcouyé (5), Boving (5), Biereth (5), J. Saumel (entraîneur, 5).
l'arbitre : Georgi Kabakov 7
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”
Steve Lacy a écrit :Le numéro 10 et le numéro de 8 de Graz, c'était très bon je trouve !
le 10, je crois que c'est Kiteichvili, le coéquipier de Mikautadze en équipe nationale.
J'aime bien, il claque le 1er but hier, une frappe sans se poser de question.
Y peut venir quand il veut celui là (et si Oliv peut...)
Bab a écrit :Source of the post Il y a une petite hype géorgienne depuis l’Euro, cf le stéphanois par exemple.
oui
c'est vrai aussi qu'ils ont fait un bel euro, des beaux matchs, j'ai bien aimé les voir se bagarrer sur tous les ballons.
Et au delà, on voit hier que le Kiteichvili est un bon joueur. Il nous a bien emmerdé, et a claqué sur une miette d'occasion.
Les notes de la team pour Marseille-Lille [J.15 de la L1] :
Mathieu Grégoire et Nathan Gourdol, à Marseille a écrit :
Les notes d'OM-Lille : Rulli dernier rempart frustré, André métronome soulagé
la note moyenne Marseille 5,7
Rulli 8
Quelle rencontre du portier argentin, seulement trompé par une tête somptueusement lobée de Bafodé Diakité (87e) ! Un peu plus tôt, il avait ri sur un petit miracle, après avoir sauvé un potentiel CSC de Balerdi (78e), avant de sortir devant Cabella (84e). Sa première période est quasi parfaite, hormis un ballon chaud rendu à Zhegrova, devant sa surface, mais David tergiverse ensuite, et il peut intervenir (32e). Il a globalement écoeuré l'attaquant canadien, avec un face-à-face remporté de main de maître (11e), une frappe puissante bien lue (25e), et une nouvelle intervention sur un ballon de près (54e), juste après la pause. Clairement le facteur X marseillais, sur cette première partie de saison
Murillo 4
Un match terne. Il lâche le marquage sur Diakité (87e), sur le coup-franc de l'égalisation lilloise. Sonné d'entrée sur un contact, il a délivré un mauvais centre (5e) puis a souvent glissé, notamment sur une action conclue par un arrêt de l'impeccable Rulli sur un tir de Fernandez-Pardo contré par Balerdi (8e). Malheureux sur une magnifique contre-attaque de l'OM initiée par Greenwood, Maupay n'arrivant pas à le trouver alors qu'il a fait l'effort pour se projeter (29e).
Balerdi 5
Quelle frayeur à la 78e, quand il a manqué de tromper Rulli sur un centre de Gudmundsson ! De bonnes sorties de balle, comme celle sur Merlin (7e) ou cette autre sur Maupay, l'action découlant sur le but de l'ancien Nantais (17e). Voilà ce que De Zerbi lui demande, et l'Argentin répond enfin présent. Il manque d'attention, comme ses collègues, sur un coup-franc vite joué sur Mandi et conclu par une belle frappe de David (25e). Un bon retour sur Bakker (65e), une fin de rencontre plus décousue, mais il commence à devenir la plaque tournante réclamée par son entraîneur italien.
Kondogbia 6
Un vrai bon match pour l'axial gauche de la charnière centrale. Clairement, il commence à s'installer dans le costume du défenseur central puissant et joueur, taillé par le styliste De Zerbi. Il a harcelé Zhegrova (4e), parfois très haut (42e), avec des interventions défensives propres et des récupérations hautes pertinentes sur le Kosovar. Il est monté dans l'entrejeu après l'entrée de Cornelius (74e), et cela n'a pas forcément aidé l'OM, tant il dégageait de l'assurance derrière.
Luis Henrique 6
Après un dégagement à l'emporte-pièce en début de rencontre, le piston droit a réalisé un match intéressant. Il est sur l'action de l'ouverture du score marseillaise, chorégraphié comme un ballet, il lance Rabiot dans la profondeur (17e). Toujours dans l'effort, Il harcèle Gudmundsson en début de seconde période, et le Suédois offre une balle de but à l'OM (56e). Du peps, de la confiance.
V. Rongier 6
En seconde période, il sauve son équipe sur un corner où Rulli est parti à la pêche. Il avait déjà écopé en première période, alors que l'OM était facilement transpercé par les transitions lilloises. Sa sortie, pour Cornelius (74e), coïncide avec le déclin marseillais, et l'égalisation, finalement. Une quatrième titularisation d'affilée réussie, il s'avère régulier, intelligent, lucide.
Höjbjerg 5
La lucidité a justement manqué à l'international danois, qui provoque le coup-franc de l'égalisation lilloise sur une faute de frustration (87e). Il avait déjà commis ce type d'erreur contre Angers, le 4 octobre, avec la sanction d'El-Melali sur un coup-franc direct. Bien sûr, il aurait pu obtenir un penalty quelques instants plus tôt, sur une faute de Gudmundsson, si M. Delajod avait été plus clément. Mais Höjbjerg, agacé en première période par le manque de compacité du bloc marseillais et auteur de quelques tacles appuyés, est attendu à un autre niveau de maîtrise.
Merlin 7
Il semble manquer son contrôle sur l'offrande de Rabiot, et pourtant, la suite est de toute beauté ! Il efface Mukau d'un crochet avant de tromper Chevalier d'une frappe imparable (17e), un geste d'attaquant, ou de milieu, son poste de formation. Comme à Saint-Etienne, dimanche, pour son retour comme titulaire, il a brillé, le système de De Zerbi lui offre un rôle majeur. Il est couvert par les collègues sur le volet défensif, et n'a pas eu tant que ça à gérer Zhegrova, et il peut laisser libre cours à son talent balle au pied. Remplacé par Lirola (74e), auteur d'une entrée catastrophique et expulsé dans les arrêts de jeu.
Greenwood 6
Un véritable investissement défensif, contrairement au grand talent adverse, Zhegrova. Il va d'ailleurs déclencher une énorme occasion marseillaise en contrant le Kosovar, mais Maupay sera imprécis en bout de chaîne (29e). En seconde période, il gâche des balles de contres, mais offre un excellent centre pour la tête de Balerdi, ou celle de Mandi, pas loin du CSC (57e). Après un raid solitaire, une frappe qui file juste à côté de la cage d'un Chevalier qui semblait battu (31e). Du déchet, d'accord, mais une sacrée énergie.
Maupay 5
Il touche la transversale (56e) en exploitant une mauvaise passe de Gudmundsson, le tournant du match, sans doute. Pour le reste, quel métier, quel engagement. Il fait avertir Diakité (63e), après un énième duel musclé, et il est sur l'action de l'ouverture du score, parfaitement exécutée, en remisant un ballon de Balerdi pour Luis Henrique, face à des Lillois déboussolés (17e). Pas près de perdre sa place d'avant-centre.
Rabiot 5
Un match contrasté pour l'international tricolore. Il a beaucoup couru, parfois dans le vide, a mis des brins à la pelle sans finir averti (le privilège des grands joueurs en L1 ?), il a perdu treize ballons mais a aussi délivré une passe décisive dans le bon tempo à Merlin (17e). Gêné par un tacle de desperado de Mandi en début de seconde période, il adresse un mauvais ballon pour Maupay (61e), et Chevalier s'interpose sur une belle frappe dans la surface (77e).
De Zerbi l'entraîneur 5
Le but marseillais, illustration des séquences longuement répétées à l'entraînement, le mettra en transe, quand il le reverra. Mais d'autres séquences, avec une équipe parfois désorganisée, en première période surtout, ne lui plairont pas. Son style commence à prendre, mais son coaching, hier, n'a pas été assez inspiré : l'OM a baissé le pied après ses changements de la 74e minute. Sur la bonne voie.
la note moyenne Lille 4,9
Chevalier 6
Il ne peut pas grand-chose sur le but de Merlin (17e), et aurait pu être passeur décisif pour Zhegrova, si celui-ci avait été moins gourmand sur son lob (35e). Sauvé par son poteau sur une mauvaise passe de Gudmundsson (56e), il réalise deux arrêts importants, sur une tête de son partenaire Mandi (57e), puis devant Rabiot (77e).
Mandi 5
L'Algérien est livré à lui-même sur l'ouverture du score, où il hésite à aller sur Rabiot ou contrôler dans son dos. Précieux dans les duels (4/4), mais il s'est trop souvent fait aspirer pour laisser de gros espaces dans son dos. Il est aussi proche de tromper son propre gardien de la tête (57e). Remplacé par Thomas Meunier (65e).
B. Diakité 6
Après avoir frôlé la passe décisive pour David (11e), il se troue sur l'ouverture du score, en se jetant sur Maupay au niveau de la ligne médiane (17e). Mais derrière, il a écopé, avec des retours bienvenus notamment face à Greenwood (54e) ou Rabiot (57e), avant de signer le but de l'égalisation de la tête (87e). Averti pour une prise de judo sur Maupay (63e).
Alexsandro 6
Alors que Diakité était venu défendre dans sa zone mais s'est raté, il s'est retrouvé hors de position sur l'ouverture du score. Essentiel dans les duels aériens (3/3), il a aussi été solide pour couper quelques ballons chauds (6 récupérations au total), notamment pour stopper l'incursion de Luis Henrique (69e).
Gudmundsson 4
Le Suédois n'est pas tranchant face à Luis Henrique sur l'action de l'ouverture du score, et s'est fait bouger comme rarement cette saison. Il manque ensuite d'offrir le break à Neal Maupay, qui tire finalement sur le poteau, avec une passe en retrait trop faible (56e). Son coeur offensif n'a pas effacé ces limites.
André 7
Le capitaine a été le seul Lillois capable de freiner la supériorité marseillaise dans l'entrejeu. Il a mis beaucoup d'impact à la récupération (9 ballons grattés, record du match), n'a pas cessé de compenser les espaces laissés par ses partenaires, et sa déviation de la tête a failli profiter à Haraldsson (6e). Sans lui, le LOSC aurait pu couler. Averti pour protestations (90e + 2).
Mukau 4
L'international congolais était chargé de surveiller Adrien Rabiot de près, mais a nettement perdu son face-à-face avec lui. Pas en réussite dans ses interventions (2 duels gagnés sur 7), et bien trop imprécis techniquement pour exister dans une rencontre de ce niveau. Son retour désespéré sur Merlin ne change rien, puisqu'il est facilement dribblé (17e). Remplacé par André Gomes (65e).
Zhegrova 3
Préservé mercredi en raison de douleurs au pubis, le Kosovar était dans un jour sans, avec le retour de ses excès de confiance et d'individualisme. S'il n'est pas responsable des ratés de David sur deux de ses services en or (21e, 32e), il a été trop gourmand en ratant son face-à-face avec Rulli d'un ballon piqué (35e). Des pertes de balles ultra-dangereuses (30e, 43e) où il n'a même pas fait semblant de défendre ensuite. Remplacé par Mitchel Bakker (6, 46e), qui a mieux fermé le côté droit.
Haraldsson 5
Buteur lors des deux derniers matches, dont un but superbe contre Graz mercredi, l'Islandais était titulaire en soutien de David. Il a beaucoup couru mais pas toujours à bon escient, et a manqué de justesse dans ses choix. À peine plus impactant dans son contre-pressing. Remplacé par Rémy Cabella (81e), passeur décisif sur un coup-franc qu'il avait obtenu (87e).
Fernandez-Pardo 4
Hormis sur une frappe freinée par Balerdi puis arrêtée par Rulli (8e), on n'a pas trop vu l'attaquant belge, d'ordinaire si prompt à faire des différences par son style tout en puissance. Il a manqué de percussion, et n'a pas trop aidé Gudmundsson défensivement. Remplacé par Osame Sahraoui (65e).
J. David 3
L'attaquant canadien a été totalement inefficace, malgré quatre occasions très franches, affichant un déchet qu'on avait rarement vu chez lui sur des contrôles dans la surface ou en se précipitant pour armer (11e, 21e, 32e, 53e) . On n'a pas reconnu Iceman, sauf sur une frappe en angle fermé sortie par Rulli (25e), et cela a eu une grosse influence sur le scénario.
Genesio l'entraîneur 6
L'entraîneur lillois a changé six joueurs par rapport à la victoire contre Sturm Graz (3-2), mais ces éléments frais n'ont pas été à la hauteur. Le choix d'aligner Edon Zhegrova est certainement le plus discutable, tant le Kosovar a déçu. Son équipe s'est souvent fait avoir en évoluant trop haut, mais son coaching sauve le match, avec la passe décisive de Cabella.
l'arbitre : M. Delajod : 4
“ Qui veut faire quelque chose trouve toujours un moyen... Qui ne veut rien faire trouve une excuse ”
lenormal a écrit :Source of the post Les notes de la team pour Marseille-Lille [J.15 de la L1] :Mathieu Grégoire et Nathan Gourdol, à Marseille a écrit :
Les notes d'OM-Lille : Rulli dernier rempart frustré, André métronome soulagé
la note moyenne Marseille 5,7
Rulli 8
Quelle rencontre du portier argentin, seulement trompé par une tête somptueusement lobée de Bafodé Diakité (87e) ! Un peu plus tôt, il avait ri sur un petit miracle, après avoir sauvé un potentiel CSC de Balerdi (78e), avant de sortir devant Cabella (84e). Sa première période est quasi parfaite, hormis un ballon chaud rendu à Zhegrova, devant sa surface, mais David tergiverse ensuite, et il peut intervenir (32e). Il a globalement écoeuré l'attaquant canadien, avec un face-à-face remporté de main de maître (11e), une frappe puissante bien lue (25e), et une nouvelle intervention sur un ballon de près (54e), juste après la pause. Clairement le facteur X marseillais, sur cette première partie de saison
Murillo 4
Un match terne. Il lâche le marquage sur Diakité (87e), sur le coup-franc de l'égalisation lilloise. Sonné d'entrée sur un contact, il a délivré un mauvais centre (5e) puis a souvent glissé, notamment sur une action conclue par un arrêt de l'impeccable Rulli sur un tir de Fernandez-Pardo contré par Balerdi (8e). Malheureux sur une magnifique contre-attaque de l'OM initiée par Greenwood, Maupay n'arrivant pas à le trouver alors qu'il a fait l'effort pour se projeter (29e).
Balerdi 5
Quelle frayeur à la 78e, quand il a manqué de tromper Rulli sur un centre de Gudmundsson ! De bonnes sorties de balle, comme celle sur Merlin (7e) ou cette autre sur Maupay, l'action découlant sur le but de l'ancien Nantais (17e). Voilà ce que De Zerbi lui demande, et l'Argentin répond enfin présent. Il manque d'attention, comme ses collègues, sur un coup-franc vite joué sur Mandi et conclu par une belle frappe de David (25e). Un bon retour sur Bakker (65e), une fin de rencontre plus décousue, mais il commence à devenir la plaque tournante réclamée par son entraîneur italien.
Kondogbia 6
Un vrai bon match pour l'axial gauche de la charnière centrale. Clairement, il commence à s'installer dans le costume du défenseur central puissant et joueur, taillé par le styliste De Zerbi. Il a harcelé Zhegrova (4e), parfois très haut (42e), avec des interventions défensives propres et des récupérations hautes pertinentes sur le Kosovar. Il est monté dans l'entrejeu après l'entrée de Cornelius (74e), et cela n'a pas forcément aidé l'OM, tant il dégageait de l'assurance derrière.
Luis Henrique 6
Après un dégagement à l'emporte-pièce en début de rencontre, le piston droit a réalisé un match intéressant. Il est sur l'action de l'ouverture du score marseillaise, chorégraphié comme un ballet, il lance Rabiot dans la profondeur (17e). Toujours dans l'effort, Il harcèle Gudmundsson en début de seconde période, et le Suédois offre une balle de but à l'OM (56e). Du peps, de la confiance.
V. Rongier 6
En seconde période, il sauve son équipe sur un corner où Rulli est parti à la pêche. Il avait déjà écopé en première période, alors que l'OM était facilement transpercé par les transitions lilloises. Sa sortie, pour Cornelius (74e), coïncide avec le déclin marseillais, et l'égalisation, finalement. Une quatrième titularisation d'affilée réussie, il s'avère régulier, intelligent, lucide.
Höjbjerg 5
La lucidité a justement manqué à l'international danois, qui provoque le coup-franc de l'égalisation lilloise sur une faute de frustration (87e). Il avait déjà commis ce type d'erreur contre Angers, le 4 octobre, avec la sanction d'El-Melali sur un coup-franc direct. Bien sûr, il aurait pu obtenir un penalty quelques instants plus tôt, sur une faute de Gudmundsson, si M. Delajod avait été plus clément. Mais Höjbjerg, agacé en première période par le manque de compacité du bloc marseillais et auteur de quelques tacles appuyés, est attendu à un autre niveau de maîtrise.
Merlin 7
Il semble manquer son contrôle sur l'offrande de Rabiot, et pourtant, la suite est de toute beauté ! Il efface Mukau d'un crochet avant de tromper Chevalier d'une frappe imparable (17e), un geste d'attaquant, ou de milieu, son poste de formation. Comme à Saint-Etienne, dimanche, pour son retour comme titulaire, il a brillé, le système de De Zerbi lui offre un rôle majeur. Il est couvert par les collègues sur le volet défensif, et n'a pas eu tant que ça à gérer Zhegrova, et il peut laisser libre cours à son talent balle au pied. Remplacé par Lirola (74e), auteur d'une entrée catastrophique et expulsé dans les arrêts de jeu.
Greenwood 6
Un véritable investissement défensif, contrairement au grand talent adverse, Zhegrova. Il va d'ailleurs déclencher une énorme occasion marseillaise en contrant le Kosovar, mais Maupay sera imprécis en bout de chaîne (29e). En seconde période, il gâche des balles de contres, mais offre un excellent centre pour la tête de Balerdi, ou celle de Mandi, pas loin du CSC (57e). Après un raid solitaire, une frappe qui file juste à côté de la cage d'un Chevalier qui semblait battu (31e). Du déchet, d'accord, mais une sacrée énergie.
Maupay 5
Il touche la transversale (56e) en exploitant une mauvaise passe de Gudmundsson, le tournant du match, sans doute. Pour le reste, quel métier, quel engagement. Il fait avertir Diakité (63e), après un énième duel musclé, et il est sur l'action de l'ouverture du score, parfaitement exécutée, en remisant un ballon de Balerdi pour Luis Henrique, face à des Lillois déboussolés (17e). Pas près de perdre sa place d'avant-centre.
Rabiot 5
Un match contrasté pour l'international tricolore. Il a beaucoup couru, parfois dans le vide, a mis des brins à la pelle sans finir averti (le privilège des grands joueurs en L1 ?), il a perdu treize ballons mais a aussi délivré une passe décisive dans le bon tempo à Merlin (17e). Gêné par un tacle de desperado de Mandi en début de seconde période, il adresse un mauvais ballon pour Maupay (61e), et Chevalier s'interpose sur une belle frappe dans la surface (77e).
De Zerbi l'entraîneur 5
Le but marseillais, illustration des séquences longuement répétées à l'entraînement, le mettra en transe, quand il le reverra. Mais d'autres séquences, avec une équipe parfois désorganisée, en première période surtout, ne lui plairont pas. Son style commence à prendre, mais son coaching, hier, n'a pas été assez inspiré : l'OM a baissé le pied après ses changements de la 74e minute. Sur la bonne voie.
la note moyenne Lille 4,9
Chevalier 6
Il ne peut pas grand-chose sur le but de Merlin (17e), et aurait pu être passeur décisif pour Zhegrova, si celui-ci avait été moins gourmand sur son lob (35e). Sauvé par son poteau sur une mauvaise passe de Gudmundsson (56e), il réalise deux arrêts importants, sur une tête de son partenaire Mandi (57e), puis devant Rabiot (77e).
Mandi 5
L'Algérien est livré à lui-même sur l'ouverture du score, où il hésite à aller sur Rabiot ou contrôler dans son dos. Précieux dans les duels (4/4), mais il s'est trop souvent fait aspirer pour laisser de gros espaces dans son dos. Il est aussi proche de tromper son propre gardien de la tête (57e). Remplacé par Thomas Meunier (65e).
B. Diakité 6
Après avoir frôlé la passe décisive pour David (11e), il se troue sur l'ouverture du score, en se jetant sur Maupay au niveau de la ligne médiane (17e). Mais derrière, il a écopé, avec des retours bienvenus notamment face à Greenwood (54e) ou Rabiot (57e), avant de signer le but de l'égalisation de la tête (87e). Averti pour une prise de judo sur Maupay (63e).
Alexsandro 6
Alors que Diakité était venu défendre dans sa zone mais s'est raté, il s'est retrouvé hors de position sur l'ouverture du score. Essentiel dans les duels aériens (3/3), il a aussi été solide pour couper quelques ballons chauds (6 récupérations au total), notamment pour stopper l'incursion de Luis Henrique (69e).
Gudmundsson 4
Le Suédois n'est pas tranchant face à Luis Henrique sur l'action de l'ouverture du score, et s'est fait bouger comme rarement cette saison. Il manque ensuite d'offrir le break à Neal Maupay, qui tire finalement sur le poteau, avec une passe en retrait trop faible (56e). Son coeur offensif n'a pas effacé ces limites.
André 7
Le capitaine a été le seul Lillois capable de freiner la supériorité marseillaise dans l'entrejeu. Il a mis beaucoup d'impact à la récupération (9 ballons grattés, record du match), n'a pas cessé de compenser les espaces laissés par ses partenaires, et sa déviation de la tête a failli profiter à Haraldsson (6e). Sans lui, le LOSC aurait pu couler. Averti pour protestations (90e + 2).
Mukau 4
L'international congolais était chargé de surveiller Adrien Rabiot de près, mais a nettement perdu son face-à-face avec lui. Pas en réussite dans ses interventions (2 duels gagnés sur 7), et bien trop imprécis techniquement pour exister dans une rencontre de ce niveau. Son retour désespéré sur Merlin ne change rien, puisqu'il est facilement dribblé (17e). Remplacé par André Gomes (65e).
Zhegrova 3
Préservé mercredi en raison de douleurs au pubis, le Kosovar était dans un jour sans, avec le retour de ses excès de confiance et d'individualisme. S'il n'est pas responsable des ratés de David sur deux de ses services en or (21e, 32e), il a été trop gourmand en ratant son face-à-face avec Rulli d'un ballon piqué (35e). Des pertes de balles ultra-dangereuses (30e, 43e) où il n'a même pas fait semblant de défendre ensuite. Remplacé par Mitchel Bakker (6, 46e), qui a mieux fermé le côté droit.
Haraldsson 5
Buteur lors des deux derniers matches, dont un but superbe contre Graz mercredi, l'Islandais était titulaire en soutien de David. Il a beaucoup couru mais pas toujours à bon escient, et a manqué de justesse dans ses choix. À peine plus impactant dans son contre-pressing. Remplacé par Rémy Cabella (81e), passeur décisif sur un coup-franc qu'il avait obtenu (87e).
Fernandez-Pardo 4
Hormis sur une frappe freinée par Balerdi puis arrêtée par Rulli (8e), on n'a pas trop vu l'attaquant belge, d'ordinaire si prompt à faire des différences par son style tout en puissance. Il a manqué de percussion, et n'a pas trop aidé Gudmundsson défensivement. Remplacé par Osame Sahraoui (65e).
J. David 3
L'attaquant canadien a été totalement inefficace, malgré quatre occasions très franches, affichant un déchet qu'on avait rarement vu chez lui sur des contrôles dans la surface ou en se précipitant pour armer (11e, 21e, 32e, 53e) . On n'a pas reconnu Iceman, sauf sur une frappe en angle fermé sortie par Rulli (25e), et cela a eu une grosse influence sur le scénario.
Genesio l'entraîneur 6
L'entraîneur lillois a changé six joueurs par rapport à la victoire contre Sturm Graz (3-2), mais ces éléments frais n'ont pas été à la hauteur. Le choix d'aligner Edon Zhegrova est certainement le plus discutable, tant le Kosovar a déçu. Son équipe s'est souvent fait avoir en évoluant trop haut, mais son coaching sauve le match, avec la passe décisive de Cabella.
l'arbitre : M. Delajod : 4
Il est drôle de pouvoir factuellement constater que chaque joueur de l'OM doit avoir le droit entre 3,5 et 5 lignes. Là où pas un joueur du LOSC n'a plus de 3,5 lignes, plutôt 2 que 3 même. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
LittleBuddha a écrit :Source of the post Il est drôle de pouvoir factuellement constater que chaque joueur de l'OM doit avoir le droit entre 3,5 et 5 lignes. Là où pas un joueur du LOSC n'a plus de 3,5 lignes, plutôt 2 que 3 même. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Le LOSC n'intéresse pas grand monde à part les supporters du LOSC, alors que l'OM c'est différent, la preuve c'est que même ici on n'arrête pas de parler d'eux :>
Président officiel du fan club de Gabisson Gudmundriel.
space_ritual a écrit :Source of the postLittleBuddha a écrit :Source of the post Il est drôle de pouvoir factuellement constater que chaque joueur de l'OM doit avoir le droit entre 3,5 et 5 lignes. Là où pas un joueur du LOSC n'a plus de 3,5 lignes, plutôt 2 que 3 même. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Le LOSC n'intéresse pas grand monde à part les supporters du LOSC, alors que l'OM c'est différent, la preuve c'est que même ici on n'arrête pas de parler d'eux :>
T'imagines qu'ils ont quand même 1 point de plus de moyenne que les joueurs du LOSC dans les notes ? Ça ma paraît difficilement croyable, et là jsp si on parle de notoriété ..
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